
Comme on l’expliquait dans Affûtage : pour finir en beauté, au cours des derniers jours précédant une compétition d’endurance importante, les athlètes conservent la même intensité d’entraînement, mais réduisent le volume d’environ 50 %. Cette formule d’affûtage donne d’excellents résultats (améliorations de 0,5 à 6 %).
Mais que doivent-ils faire pendant les semaines précédant la période d’affûtage ? Devraient-ils augmenter la charge d’entraînement ? Il semble que oui, mais pas trop !
Dans l’étude Functional overreaching : the key to peak performance during the taper ? (2014), des 33 (excellents) triathloniens qui ont participé à cette étude, 23 ont été assignés au groupe expérimental (surcharge d’entraînement de 30 % pendant les trois semaines précédant l’affûtage), et 10 au groupe témoin (entraînement habituel avant l’affûtage).
Il ressort de cette étude principalement trois conclusions claires :
- une surcharge d’entraînement de trois semaines qui n’induit pas de surentraînement s’accompagne d’une augmentation supérieure de la performance après une période d’affûtage ;
- une surcharge d’entraînement de trois semaines augmente le risque de surentraînement (ce qui fut le cas de 10 participants) ;
- le surentraînement réduit l’effet de l’affûtage et augmente les risques de contracter une infection.
En somme, augmenter la charge d’entraînement avant une période d’affûtage peut en maximiser les effets à condition que cette charge accrue n’engendre pas de surentraînement.
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