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Test | ON-RUNNING : Cloudflash

Courir sur des nuages ultra-légers !

Étant déjà familier avec la technologie Cloudtec (voir Test : Cloudventure), j’étais bien curieux d’essayer ce modèle spécialement conçu pour la « rapidité – compétition ». À 220 grammes, le Cloudflash répond à la première condition (de légèreté) de cette catégorie.

Premières impressions

Ce qui distingue clairement le Cloudflash (et toutes les chaussures ON d’ailleurs) c’est la semelle Cloudtec, composée de 14 « bulles » qui s’écrasent (verticalement) durant l’impact, mais qui s’étirent également horizontalement, pour offrir un amorti horizontal, en plus de l’amorti vertical, que nous connaissons déjà. Presque totalement dépourvue de styromousse, tout l’amorti de la semelle provient donc de ces bulles ; une caractéristique unique à la compagnie suisse.

Dans cette vidéo comparative on voit une nette différence dans l’absorption du choc.


La semelle comporte aussi un « Speedboard », soit une couche mince composée de Pebax, qui augmenterait l’explosivité lors de la poussée, en se chargeant d’énergie lors de l’impact pour la libérer lors de la détente.

Sa tige (partie de la chaussure qui recouvre le pied) est à double couche : une couche intérieure, en continuité avec la languette épouse parfaitement le pied, et une couche extérieure, avec une empeigne très respirante juste assez flexible pour un bon confort, sans pour autant affecter la stabilité.

Malgré une languette très mince, on ne souffre d’aucun inconfort, ni d’instabilité


150 kilomètres plus tard

Je cours avec les Cloudflash de 3 à 4 fois par semaine depuis un mois déjà, surtout sur terrain asphalté mais aussi sur du fin gravier. Verdict : c’est une chaussure hyper confortable et dynamique, avec un amorti des plus suprenants, pour une semelle relativement mince.

Par ailleurs, moi qui suis ordinairement inconfortable dans des chaussures avec un dénivelé de moins de 6 mm, j’ai été très surpris de me sentir totalement à l’aise avec son dénivelé de 5 mm.

Comme tous les autres modèles de On, la semelle est bruyante lorsque mouillée : elle émet un « squeek-squeek » assez audible pour que les passants et coureurs croisés détournent la tête.

Après environ 150 km d’utilisation, je ne vois aucun signe de faiblesse, ni d’usure prématurée. Un des modèles de chaussure de sentier de ON que j’ai déjà testé avait perdu une « bulle » après environ 200 km de course en sentier (avec plusieurs montées et descentes). La compagnie m’a rassuré en me disant que j’avais un modèle « beta » comportant des composantes plus faibles. Ils les ont donc remplacés en me confirmant que la semelle sur les modèles en magasin avaient été revue et améliorée, et qu’elle était conçue pour durer au moins 600 km.

La nuit, le jaune « flash » et le blanc pur réfléchissent abondamment toute lumière qui les atteint.

En bref, les Cloudflash sont extrêmement confortables. Ils offrent à la fois un excellent amorti et un très grand dynamisme. Ils sont indéniablement conçus pour la vitesse.

Comme avec tout équipement léger conçu pour la vitesse, il ne faut pas s’attendre à une très grande durabilité. Pour les conserver longtemps, mieux vaut ne les utiliser que pour les séances intensives ou les compétitions, là où chaque seconde fait une différence. Un excellent modèle à avoir dans son arsenal.

Ceux qui n’ont jamais couru sur des « nuages » devraient vraiment en faire l’essai !

$210 CAD
220 g
  • Excellente absorption des chocs
  • Hyper-légères
  • Semelles bruyantes lorsque mouillées
  • Légèrement dispendieuses

94 of 100

95 of 100

93 of 100

95 of 100

96 of 100

87 of 100

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Les notes sont basées sur la comparaison avec des produits équivalents, et la durabilité est évaluée en fonction de l’analyse des composantes et s’appuie sur l’expérience de l’auteur, et non pas sur une utilisation à long terme.


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Xavier Bonacorsi

Photographe, kinésiologue, constructeur et disciple de la maxime : « la vie se passe dehors »; Xavier écrit pour divers magazines de photographie, d'entraînement, de santé et de plein-air. Vous pouvez suivre ses aventures : @xavierbonacorsi

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