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Entraînement par intervalles : l’alcool nuit-il aux résultats ?

Boire une bière (ou deux) à la suite d’un entraînement par intervalles à haute intensité est un classique parmi les membres de clubs récréatifs, comme ceux de course à pied et de vélo.

On ignore cependant l’impact d’une bonne broue sur la récupération subséquente.

Certains auteurs rapportent que l’alcool qu’elle contient nuit à l’anabolisme musculaire (le renouvellement des cellules musculaires), ce qui nuit à la composition corporelle. D’autres, en revanche, n’observent pas de tels effets.

Pour trancher le débat, des chercheurs espagnols ont soumis 64 jeunes adultes en bonne santé, mais peu actifs, à deux séances hebdomadaires d’entraînement par intervalles de style bootcamp, et ce, pendant dix semaines consécutives.

Parallèlement, tous les participants à l’étude Beer or Ethanol Effects on the Body Composition Response to High-Intensity Interval Training. The BEER-HIIT Study (2019) ont choisi de siroter quotidiennement des breuvages alcoolisés, ou non, à raison de cinq jours par semaine — deux fois par jour pour les hommes, une pour les femmes. Une consommation modérée, soulignent les scientifiques.

Certains ont préféré de la lager (5,4 % d’alcool), d’autre son équivalent éthylique en vodka diluée. Les sujets qui se sont volontairement abstenus d’ingérer des boissons alcoolisées se sont plutôt tournés vers de la bière sans alcool, de même que de l’eau pétillante.

Résultat

Après dix semaines à ce régime, l’indice de masse corporelle, la circonférence de la taille et la composition corporelle de l’ensemble des participants se sont améliorés dans des proportions similaires. Alcool ou non, peu importe : tous ont bénéficié de l’entraînement à haute intensité.

Les chercheurs de l’étude concluent que boire une petite froide sur une base régulière n’interfère pas avec l’entraînement. Fort heureusement, diront certains !


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Maxime Bilodeau

Journaliste indépendant, kinésiologue de formation et adepte de sports d'endurance. Lorsqu'il n’aligne pas les phrases à un rythme frénétique pour l'un de ses nombreux clients, Maxime nage, pédale, court, dans l'ordre ou dans le désordre, si possible avec un café sous la cravate.

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