Test | TRESPASS : Veste Hawkings DLX
19 mars 2019
Patrice Halley
Si on comparait la veste Hawkings à un boxeur, on pourrait la qualifier de « poids plume ».
En effet, au premier abord, la veste semble très légère et, sur le ring des marques des membranes imper-respirantes, son fabriquant est presque inconnu au Canada. Pourtant, quand on s’y intéresse de près, on découvre que la compagnie Trespass, basée à Glasgow, en Écosse, fabrique une ligne complète de vêtements et d’équipements depuis 1938 et qu’il s’agit d’un « poids lourd » de l’industrie au Royaume-uni et en Europe.
Les Écossais s’y connaissent en terme de mauvais temps et ils ont une réputation de « penny pinchers ». C’est sans doute pourquoi, loin des Gore-Tex de ce monde, Trespass a choisi de produire sa propre membrane imper-respirante, le DLX, et de l’offrir à un prix qui met K.O. toute la concurrence !
Premières impressions
Testée à la fin de l’hiver, dans les sentiers des White et des Green Mountains de la Nouvelle-Angleterre, la Veste Hawkings offre une résistance au vent irréprochables et une bonne imperméabilité semble être au rendez-vous. Avec un système de double couche de polyester TPU et de polyester Élastane, le DLX est légèrement extensible, ce qui augmente le confort lors de mouvements amples.
Aussi, près m’être frotté plusieurs fois aux branches pointues qui jouxtent les sentiers, je remarque que le Hawkings ne montre aucun signe de faiblesse.
(Photo Izy)
Habituellement, lors d’ascension, je porte rarement une veste mais, pour les besoins du test, je me suis forcé à conserver ma couche supérieure (le Hawkings) afin de transpirer et de tester sa respirabilité.
Bien que la veste n’ait pas de système de ventilation « ouvert », les couches respirantes fonctionnent parfaitement et semblent bien gérer la sudation : ma transpiration s’évacue sans problème.
À la moitié de la montée, je dois tout de même passer à la simple couche de «Mérino». Une fois sorti de la ligne des arbres, en arrivant au sommet, le vent se lève. J’enfile à nouveau la veste et constate avec plaisir qu’aucune transpiration ne s’est accumulée à l’intérieur.
Au sommet, un bon vent de 25 à 30 km/h me refroidit rapidement. J’enfile le Hawkings qui me procure immédiatement un sentiment d’armure légère contre le vent.
La cote d’imperméabilité du Hawkings est de 15 000 mm. En guise de comparaison, les membranes imper-respirantes les plus efficaces (et les plus dispendieuses) ont une cote d’imperméabilité d’environ 25 000 à 30 000 mm.
En conclusion, cet imper-respirant (dont le fabricant est encore très peu connu ici, au Canada) me surprend agréablement. On a accès à un vêtement capable d’affronter des conditions météo difficiles, sans avoir à demander une marge de crédit !
Indéniablement : une veste et un équipementier à découvrir…
Pour en savoir plus : www.trespasscanada.ca
- Rapport qualité-prix imbattable
- Pas d'ajustement aux poignets, pas de poche intérieure
Les notes sont basées sur la comparaison avec des produits équivalents, et la durabilité est évaluée en fonction de l’analyse des composantes et s’appuie sur expérience des auteurs, et non pas sur une utilisation à long terme.
Aucun commentaire
Soyez le premier à laisser le vôtre !