Courir en «survitesse» améliore la vitesse de pointe, la coordination et l’accélération
3 novembre 2016
Guy Thibault
Pour s’entraîner en «survitesse», il faut faire des sprints sur pente descendante
Dans plusieurs sports, on utilise l’entraînement de course à pied en survitesse en pente descendante pour améliorer la vitesse de pointe, la coordination et l’accélération. Dans son étude : The optimal downhill slope for acute overspeed running (2008), WP Ebben a voulu déterminer la pente optimale sur laquelle s’entraîner à la course, afin d’atteindre les vitesses les plus élevées.
Treize sujets provenant de disciplines différentes ont effectué un sprint de 40 verges (36,6 m) sur le plat. Puis on a comparé la différence des temps de performance entre cet essai et des courses de même distance avec cinq pentes d’inclinaison allant de -2,1 à -6,9 %.
Le temps de performance sur 40 verges diminue au fur et à mesure qu’augmente la pente descendante pour les inclinaisons de 0 % à -5,8 %, mais il augmente avec une pente de -6,9 %. Avec la pente optimale (-5,8 %), la réduction du temps de performance est de 6,5 %, par rapport à la course sur le plat.
Ainsi, pour maximiser les gains en performance issus d’un entraînement en survitesse, une pente descendante de -5,8 % est à favoriser. Il va sans dire que l’entraînement en pente descendante doit suivre une longue et lente progression afin de réduire le risque de courbatures et de blessures.
Avec la participation de Joanie Caron.
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