Test | HOT POC + : Chauffe-mains écologiques réutilisables

Affrontez l’hiver sans frissons grâce aux Hot Poc+ !

Ces chauffe-mains réutilisables jusqu’à 100 fois, fabriqués localement à partir de matériaux non toxiques, offrent une chaleur instantanée pour vos sorties hivernales. Un allié écologique et pratique à découvrir ! 

La première fois que j’ai entendu parler des Hot Poc, c’était il y a quelques années, quand l’entreprise venait de se lancer en affaires. J’étais fascinée par la réaction chimique qui produisait de la chaleur directement sous nos yeux, dans ce petit sachet translucide. Si la réaction était faite en toute transparence, il restait un défaut considérable : la pastille qu’il fallait écraser pour enclencher la réaction avait tendance à s’activer toute seule. La fondatrice de l’entreprise est donc retournée à la table à dessin et a mis au point une version améliorée, avec une nouvelle technologie brevetée. Un petit disque protecteur a été ajouté autour de la pastille, ce qui la protège contre les activations involontaires. Je confirme : ça fonctionne très bien !

Les chauffe-mains sont fabriqués localement, à partir de matériaux non toxiques et sont disponibles en plusieurs formats de différentes grosseurs. Une fois la pastille métallique activée, en appuyant dessus, on voit la magie s’opérer et la chaleur se dégage immédiatement. Le sachet demeure chaud entre 30 et 60 minutes, tout dépendant du format, à une température d’environ 50 à 55 degrés Celsius.

Pour réutiliser les Hot Poc +, il suffit de les faire bouillir dans l’eau pendant cinq minutes. Dès qu’ils redeviennent translucides, ils sont prêts à être réutilisés.

Les tests

Lors d’une journée froide de janvier, à -15 degrés Celsius sans le facteur éolien, j’ai pu tester les Hot Poc + que j’avais apportés dans ma poche de pantalons de ski de fond. J’ai tendance à geler des cuisses, surtout exposée aux grands vents, alors après 90 minutes d’effort au froid, j’ai activé les chauffe-mains pour réchauffer mes quadriceps. Cela m’a permis de prendre une courte pause ravito et de repartir sans être transie. Les effets thermiques se sont fait sentir pendant environ 30 minutes, même si la durée m’a peut-être parue légèrement réduite à cause du mercure particulièrement bas ce jour-là.

Étant une adepte des sports d’endurance, été comme hiver, composer avec les basses températures durant la saison froide complique la gestion de l’équipement et de l’effort. Mon corps peut parfois avoir besoin d’un petit coup de pouce pour se réchauffer lors d’une longue sortie de course ou de ski de fond, par exemple, ou encore lors de déplacements à vélo quand le mercure plonge sous zéro. Les chauffe-mains Hot Poc + complètent bien une trousse de secours. Si je salue avec beaucoup d’enthousiasme cette invention réutilisable 100 fois, donc écologique, je ne peux m’empêcher de comparer la durée de la chaleur dégagée avec les bons vieux hot pads polluants de mon enfance.

Donc si j’avais quelques souhaits à formuler pour une version améliorée, ce serait que la chaleur dégagée par les chauffe-mains dure plus longtemps et qu’ils ne deviennent pas aussi rigides lors du processus de réchauffement. Bien évidemment, s’il était possible de créer la même invention écolo, mais sans avoir besoin de faire bouillir le sachet entre chaque utilisation, ce serait encore plus magique !

On peut se procurer les HotPoc + en ligne www.hotpoc.ca et dans plusieurs boutiques de plein air, quincailleries et pharmacies au Québec.